Chutes de bois, boîtes d’œufs, pâtes alimentaires, guirlandes de darre artificielles, rideaux, papier irisé, au travers de cette sculpture pour la galerie du BALKKON, Rosalie Evard sublime les déchets du quotidien et les matériaux abandonnés. La matière et son rendu étant à la racine de son art, elle s’éloigne ici de ses techniques usuelles pour modeler ce qu’elle a l’habitude de peindre. L’exploration d’un nouveau moyen d’expression, instinctif et jubilatoire.Elle présente son projet Eau de source pensé spécialement pour notre petit espace d’exposition avec un vernissage le 17 octobre à 18h. Eau de source sera exposé jusqu’au 19 décembre 2024.
EN SAVOIR PLUS
Rosalie Evard naît à Couvet en 1994, et grandit à Valangin puis Neuchâtel. Après une maturité en option Arts Visuels au Lycée Numa Droz, elle obtient en 2017 un diplôme de l’Académie de Meuron. En 2017-2018, elle étudie à l’Ecole Jean-Sablé à Versailles, où elle apprend l’art du trompe-l’oeil et de la peinture de décors de théâtre et de cinéma. Aujourd’hui indépendante, elle travaille entre son studio photo de Valangin et son atelier à La Chaux-de-Fonds sur divers projets artistiques.
Les peintures de Rosalie Evard sont le résultat d’un assemblage hétéroclite : fragments de corps et accessoires de mode piochés dans des magazines, capture de portrait dans la rue, mobilier de brocante, végétation, ornements et papier peint. Tous ces sujets, choisis de manière intuitive, sont scannés puis manipulés sur un logiciel. Lors de cette étape, l’étrange se mêle à l’absurde, le burlesque à l’extravagance donnant naissance à une réalité nouvelle. Ces scènes plurielles et parfois interrogatives sont alors entièrement réalisées en peinture acrylique sur toile grand format. C’est à ce moment que l’artiste se révèle et utilise son savoir-faire technique tantôt minutieux, tantôt brut.
PERMANENCES
Le N°20 se situe à quelques pas de l’entrée du Balkkon. Ayant pignon sur rue, les oeuvres exposées sont visibles de jour comme de nuit.